Il a été bon / Polémiquons...

Publié le par nicolas voisin

Edito du 18 (écrit le 16/12)

 

 

Chi se représentera, croyez moi ou non, c'est une intuition, une impression incistante.

 

Il a été clair, conci, convaincant (mercredi soir sur TF1), il a du charisme, est éloquent, il s'éclate à l'exterieur ; comprenez : il excelle en politique extérieure. Quoi qu'on en dise (et quelques soient nos rapports avec W, ce qui j'en conviens, ne risque pas de nous servir), je suis d'avantage fier d'être français au regard de la position internationale de la France aujourd'hui qu'on a pu l'être sous le précédant récidiviste. Et même si à l'intérieur il est absent, rapellons que... Ce n'est pas son boulot. Il est DC ou PDG, pas DRH ni délégué syndicale le Chi. Par contre, il va être plus présent, médiatiquement s'entend. Vous allez en bouffer du Chi. Quasi autant que du Sarko. En équipe. Avec De Villepin, avec Alliot-Marie, avec ou sans Douste, avec Copé and co... Et l'autre soir face à PPDA, il aura d'avantage, ou presque, parlé du référendum, ce si précieux référendum, que de la Turquie. Et il a raison.

 

Si l'on admet que l'Europe a plus intéret à ce que la Turquie penche vers une Europe démocratique que vers un Proche-Orient asiatique fervent et instable, la question suivante est bien celle de vouloir, ou non, coller à l'essence de l'Europe des pères fondateurs : garantir la paix, laisser à nos enfants un large espace (le plus large possible ?) pacifié, où social et économique pourraient apprendre à se conjuguer. Oui à la Turquie dans l'Europe ! Et tentons donc de régler le problème de l'occupation chypriote à cette occasion (nb: 48h plus tard le conseil de l'UE l'exigeait effectivement, mais cela restera délicat). Alors oui, la question est celle du choix européen. Quelle Europe ? Méfions-nous d'un européanisme au "gout d'ivoirité" et de "territoire ancestrale". Tendons donc d'avantage vers une europe fédératrice, en quête, comme le rapelait le Chi, de synthèse, une Europe qui s'ouvre, se métisse, se maintient jeune et dynamique, moteur d'un mieux économique et culturel, élan de démocratie (les conditions et les mécanismes d'adhésion à l'UE sont, et l'histoire l'a jusque là démontrée, un gage de progrés, démocratique notamment). Oui à une Europe qui rayonne ! Non à une Europe ethnocentrée, géographique, figée, tournée vers hier.

 

Alors, si je penche à gauche, je vous l'avoue, il ne me serait point besoin d'un Le Pen en face pour (re)voter pour le vieux. Il sufirait d'une déclaration, d'un engagement (un de tenu pour tant et tant de caduques) : celui d'un gouvernement métissé lui aussi, d'un coup de guidon à gauche (de plus), et, comme il est passé de la fracture sociale (en passant par les pommes et le cul des vaches) à la fracture globale Nord-Sud et ses dissymétries croissantes, qu'il s'engage donc à se dédier à celle-ci dont il n'est pas le pire ni le dernier des portes-paroles (même s'il est vrais que la France reste bonne dernière en matière de développement des energies renouvelables). Et qu' il mette au travail des hommes et des femmes éfficaces pour accompagner ce si délicat progrès dit "réformateur" (que ces mots sont moches !).

 

Au delà de cette idée de "métissage positif" politique : cette "fracture" droite-gauche qui met là ou ailleurs l'écologie, le développement durable - fut il soutenable - ce même système qui permet à tous d'évoquer le commerce équitable et un management raisonné, plus humain (bio-logik ?), ou encore la dite société de plan-pied responsable et ses consomacteurs (r)éveillés, (bobos culpabilisés et honteusement complices), cette logique binaire qui dit républicain ou démocrate telle ou telle nécessaire bonne idée ne peut plus durer. Urgent. La prise de conscience est urgente... D'une ONU plus ambitieuse, d'une Europe plus forte, d'un plus juste partage des richesses, d'une plus équitable redistribution de la prétendue manne de la mondialisation. Des Max Havellar n'y suffiront point, même s'il faut se félliciter de ces pereines initiatives, ou des utopiques taxations des flux financiers (taxe Tobbin) and co (sur les ventes d'armes, de matières fossiles), des doigts pointés ci et là vers ces espèces qui disparaissent (et sur le traffic d'animaux vivant, deuxième commerce illégal dans le monde aprés celui de la drogue), ou encore vers ces névroses et ces pendémies qui menacent, vers ces zones d'instabilité croissante, vers cette extrême pauvreté insupportable quoi qu'on n'en dise, vers ce climat qui dérape(rait), les gazs à effet de serre ou la mise en péril de la biodiversité, et ainsi de l'humanité....

 

Je suis amer, par ce que si personne ne se lève, ne crysatlise ces angoisses, ces nécesaires remises en cause, alors nul ne changera réellement. Faisons le ménage devant nore porte... Nous trions mal, ne consommons pas "équitable", ne savons pas boycotter telle ou telle compagnie pour ses attitudes, et raisonablement récompenser d'autres à travers notre confiance. Cette information là circule mal. Un autre exemple... Comment supporter que le nombre d'enfant orphelins du sida dans le monde ai été multiplié par dix en dix ans  ? ils (sur)vivent quasi tous en Afrique sub-saharienne... Pourquoi et comment les labos trainent ils des pattes à laisser ces pays produire de quoi soigner à un côut supportable (pour tous) ces populations entières qui se meurent ? Comment supporter plus longtemps que 2 milliards d'êtres humains manquent d'eau potable (et 3 milliards d'ici la fin du siècle) ?

 

Le coupable ? C'est Nous.

Ne cherchons pas plus loin. Et il serait stérile de culpabiliser en restant les bras croisés. Sans doute beaucoup d'entre nous en sont d'ailleurs bien au-delà. Non. Nous somatisons. J'avais intitulé un article "on se lève quand, Nous, déjà ?*".  Vous savez quoi ? je vais me lancer dans la science-fiction ou la prospective pour hasarder une réponse : Je crois qu'on se lévera. Mais trop tard... Désolé, c'est pas gai. Je "crois" que le bonheur est à porté de doigts, et je "sens" avec tout le recul nécessaire à cet aveux, que nous risquons de l'éffleurer. Sérieux... Si demain il était réellement trop tard ? Si l'on se rendait compte, avec nos ridelles bien installées sur le front, nos dos légèrement courbés, dans nos vieux chaussons devenus fétiches, assis dans notre canapé démodé devant un autre internet, que l'on a laissé faire l'irréparable ? Et quel irréparabale ? Pour quel battement d'aile de papillon écourté ?

 

Chi se réprésentera.

Après cette demi-heure de frappe acharnée je ne sais plus ce que sera/serait mon attitude.

Ne serait-il pas urgent de mettre quelqu'un de fort, de plus juste (à l'ambition plus noble), et pourquoi pas de plus jeune, en face ?

Mais alors là, par contre, je ne m'aventurerai pas plus loin...

A moins que vous n'ayez des suggestions ?

 

Pour être direct (et vulgaire) : "on se le bouge quand, notre cul ?!"

 

 

Rieuses et fragiles retrouvailles.

 

N/

 

PS : si je vous ai brisé le moral.. heu... désolé !

 

PPS : un nouveau lient à voir : www.planete-urgence.com, pour de "jolies" innitiatives.

 

* un autre article avait à ce sujet un titre évocateur "il manque un pilote dans la voiture avenir" (octobre 04/BLP)

Publié dans la voix du blog

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